La France connaît une situation critique. La crise du Covid-19, qui a paralysé le monde en quelques semaines, a mis en lumière notre vulnérabilité. Notre système de santé, à force d’économies, est en péril. Le compromis social des Trente Glorieuses a explosé en miettes. Le sentiment d’insécurité physique, sociale et sanitaire grandit. La crise écologique menace jusqu’à la possibilité de la vie humaine. Ce qui faisait la richesse du modèle français depuis 1945 est désormais remis en cause. ! Face à cette situation, réaffirmons un principe simple : le rôle de l’État est de protéger les Français et leur assurer un cadre dans lequel ils pourront vivre dignement et convenablement. C’est ce que le gouvernement actuel n’a pas réussi à faire, par manque de préparation, par aveuglement néolibéral. C’est également ce que les gouvernements précédents avaient empêché par affaiblissement volontaire de la puissance publique. Protéger les Français en leur permettant un accès à des soins de qualité partout sur le territoire. Sécuriser leur lieu de vie en assurant partout le respect de l’ordre républicain et l’efficacité de la justice et de la police. Défendre un modèle social qui permet à chacun de bénéficier d’une retraite à la hauteur de sa contribution et de ses besoins. Offrir enfin à toutes et tous un logement digne, confortable et abordable, en relançant la construction et en luttant réellement contre la spéculation immobilière. Voilà ce qui doit désormais être la première des priorités pour 2022 : retrouver le chemin d’une France qui protège et qui soutient.
● Évaluer la réforme de la tarification des EHPAD de 2015 qui a contribué à faire converger les tarifs publics et privés.
● Nommer les procureurs, comme les juges, sur « avis conforme » du CSM (aujourd’hui, l’exécutif peut passer outre cet avis, avec comme possible conséquence une instrumentalisation politique).
● Obliger tous les propriétaires de logements de standing à atteindre, d’ici 4 ans, un niveau C de performance énergétique au minimum et sinon de les taxer lourdement.
L’objectif serait d’intégrer l’ensemble des salariés du privé et du public ainsi que les non-salariés au sein d’un système unifié de retraite de base, avec un droit au départ à la retraite à 60 ans, en tenant compte comme aujourd’hui des annuités de cotisation pour l’ouverture des droits et en calculant les pensions comme un pourcentage des revenus des meilleures années.
Pour permettre l’intégration du secteur public à ce régime unifié, il conviendrait de réduire fortement la période des 25 meilleures années, référence dans le secteur privé, indexer les rémunérations passées sur l’évolution des salaires pour le calcul des retraites et faire évoluer ensuite les pensions en fonction de ces mêmes salaires.
Il sera enfin nécessaire de :
Cela passe en particulier par la réintégration des quatre critères de pénibilité, prévus par la réforme de 2014 et exclus de la réforme gouvernementale ajournée : vibrations mécaniques, port de charges lourdes, postures pénibles et expositions aux risques chimiques. Cela passe aussi par l’abaissement des seuils pour la prise en compte de l’ensemble des dix facteurs de pénibilité.